Avant toute intervention chirurgicale (ou acte thérapeutique), votre consentement est nécessaire.
Il ne s’agit en rien d’une décharge, mais de l’attestation qu’une information suffisante vous a été donnée pour décider avec votre médecin du traitement le plus approprié.
Ce principe du « consentement éclairé » repose sur une information dite loyale, simple et intelligible, claire et appropriée sur votre état, la gravité de la maladie, les protocoles thérapeutiques, les investigations et les soins proposés, ainsi que les risques encourus dans leur réalisation.
Cette information médicale doit concerner :
La chirurgie progresse au rythme des avancées technologiques (coelioscopie, chirurgie robotisée, reconstruction d’image, 3D, Intelligence artificielle…), qui en diminuent les conséquences délétères et qui augmentent son champ d’application.
De nouvelles techniques ont fait leur apparition au bloc opératoire (Ultrasons, Radiofréquence, Micro-ondes, Cryochirurgie, …) et viennent renforcer l’arsenal du chirurgien en complément ou en association avec les méthodes classiques.
Mais, opérer c’est utiliser des instruments qui coupent, piquent, brûlent ; c’est lier des artères et des veines, couper des organes, des viscères et les recoudre.
Toute intervention de chirurgie digestive comporte donc des risques inévitables, de saignement, plaie digestive, fistule, péritonite, infection de paroi et tous ces risques sont potentiellement mortels. Fort heureusement, ils sont rares voire exceptionnels.
La pratique chirurgicale devient organisée et consensuelle, faisant l’objet d’un contrôle de qualité avec des recommandations nationales et internationales vis-à-vis des méthodes et des indications.
La chirurgie moderne propose des procédures instrumentales de plus en plus complexes, parfois en plusieurs temps, voire associées à d’autres thérapeutiques, qui sont souvent difficilement compréhensibles pour le patient et son entourage.
C’est pourquoi, votre chirurgien doit :
Le consentement à la chirurgie est le résultat de cette démarche positive et active entre patient et chirurgien, qui fait de vous un acteur de la décision, mais surtout celui d’une relation humaine directe et honnête soigné/soignant. L’obtention du consentement repose sur la qualité de l’information et de la relation qui s’établit entre le patient et l’équipe chirurgicale, et se traduit en un mot : la confiance.
A titre personnel, je fais en sorte de vous expliquer les risques, leur fréquence moyenne, comparativement à mes résultats personnels.
Au terme de votre prise en charge et avant l’intervention, vous aurez à remplir le formulaire de consentement aux soins, attestant de votre consentement pour une intervention précise, après avoir reçu une information complète et que cette information a été bien comprise. Cela vous garantit que c’est bien l’intervention prévue qui sera réalisée, mais aussi que c’est bien le chirurgien que vous avez désigné qui vous opèrera … et personne d’autre.
