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Les techniques opératoires


Chirurgie abdomilnale

Les interventions sur la cavité abdominale (Tube Digestif, Vésicule, Foie Pancréas et paroi abdominale), sont réalisées le plus souvent par coelioscopie, parfois par laparotomie.

La cœlioscopie consiste à opérer sans ouvrir la paroi abdominale. On introduit dans le ventre des gaines de 5 à 12 mm de diamètre par des petites incisions. Ces gaines permettent d’opérer à l’aide d’un optique et d’une caméra reliés un écran de télévision (pour voir) et de travailler avec des instruments de chirurgie miniaturisés (pince, ciseaux, matériel de suture..) après avoir « gonflé » le ventre avec un gaz approprié (CO2)..

La cœlioscopie exige une formation spécifique et une expérience certaine.

Les intérêts de la cœliochirurgie sont multiples : diminution de la douleur post opératoire, des complications pariétales (abcès de paroi, éventration), du risque d’adhérences péritonéales, diminution de la durée d’hospitalisation, de la durée d’arrêt de travail et reprise plus rapide des activités, des cicatrices...

Les risques


Tout traitement et à plus forte raison la chirurgie, implique un risque qui n'est jamais nul.

Le principe est celui du calcul bénéfice/ risque : les risques et les inconvénients du traitement doivent être inférieurs aux risques de la maladie que l’on soigne.

La fréquence et la gravité de ces complications sont très variables en fonction de :

  • L’état de santé : les risques opératoires augmentent avec l'âge, l'existence d'autres maladies (comorbidités) par exemple le diabète, l'insuffisance cardiaque ou veineuse, les allergies, etc...
  • l'ancienneté et l'évolution (gravité) de votre maladie.
  • de nombreux autres facteurs qui peuvent intervenir (nombre d'interventions déjà subies, antécédents particuliers, prises médicamenteuses, consommation de tabac, alcool, drogues etc.).
  • l’organisation et la qualité de l’établissement où vous serez pris en charge ; par exemple, au bloc opératoire, avant l’intervention chirurgicale, une dernière vérification (check-list) est réalisée pour vous apporter le maximum de sécurité. Si tous les critères ne sont pas réunis et que l’absence de l’un d’entre eux vous ferait prendre un risque éventuel l’intervention peut alors être reportée (No Go)
  • la formation chirurgicale de votre praticien et de son expérience professionnelle.La qualité d’un chirurgien ne se mesure pas au nombre d’actes faits par jour, ou à la rapidité de ses interventions, mais à la pertinence de ses indications et au soin apporté à chaque intervention et donc à son faible taux de complications.

Rien ne sert d’utiliser une technique aussi sophistiquée soit elle (coelioscopie,chirurgie robotisée ou autre..), si elle n’apporte pas un bénéfice réel à l’opéré et lui fait courir des risques supplémentaires.

Lorsque la coelioscopie n’est pas réalisable ou n’apporte aucun avantage à l’intervention, celle-ci sera réalisée de façon classique par laparotomie (avec ouverture).

Chaque fois que possible, l’intervention est réalisée en ambulatoire (hospitalisation de 1 journée). Dans les autres cas il est mis en place des protocoles de réhabilitation rapide après chirurgie (RAAC) permettant une hospitalisation de courte durée, moins de douleurs et un retour précoce à une vie normale.

A titre personnel, j’ai gardé de l’enseignement de mes maîtres parisiens (les professeurs : J. Loygue, R. Parc, C. Huguet, F. Fekete, A. Toupet, B. Nordlinger, L. Hannoun), la rigueur de la prise en charge et de l’indication opératoire, l’exigence du résultat et la prévention des complications.

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